Parc de l’Espoir
2021
Parc de l’Espoir
2021

Client
Ville de Montréal, Arrondissement Ville-Marie

Collaborations
Ingénierie : FNX

Sources photographiques
Ville de Montréal

Créé en 1991 par le peintre américain Franck Moore, le ruban rouge représente à la fois la mémoire des disparus, l’entraide et la solidarité face à la lutte au VIH. Porteur de sens, le ruban rouge se concrétise à travers le parc de l’Espoir, dont la vocation est de commémorer les victimes du SIDA. Sous la forme d’un revêtement de résine rouge, émerge de ce ruban rouge un banc ceinturant l’arbre de la vie. Il s’étend au-delà du parc de l’espoir, et traverse la rue Panet au coin de la rue Sainte-Catherine pour y intercepter le promeneur et lui rappeler le sens du lieu.

L’augmentation de l’espace dédié aux piétons par la création d’une rue partagée au niveau de la rue Panet, étend ainsi ses limites au-delà du parcours du trottoir de rue et ouvre le champ de vision pour augmenter son confort. En suivant la pente douce et naturelle de la rue Panet, le parc est désormais sur un seul niveau, créant ainsi une véritable plaque commémorative urbaine texturée d’un motif unique.

Ce motif au sol est inspiré du travail de Keith Haring (1958-1990), figure dominante du « graffiti art » et du « néo pop art » des années 90 aux États-Unis, soit la période de référence de la création du parc de l’Espoir. Ouvertement gai et séropositif, Haring a consacré les dernières années de sa vie à produire des œuvres ayant pour thème la mort et le SIDA. L’aspect commémoratif du parc par l’alignement de mâts de drapeaux LGBTQ+ a permis de préserver le rituel consistant à nouer des rubans autour des mâts, à la mémoire des victimes du SIDA.

Le parc a été conçu en réponse aux objectifs d’aménagement élaborés avec les citoyens, soit de créer un lieu sobre favorisant le recueillement, permettant le rassemblement occasionnel, la commémoration de sa vocation historique et intégrant l’aménagement d’espaces verts et de bancs. L’accessibilité universelle a été optimisée par la mise à niveau de toute la surfaces de l’espace à niveau avec les trottoirs. La rue adjacente devenue une rue partagée a fait l’objet d’une mise à niveau pour participer à cet effet de surface continue.

 

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